Le refus de Pierre Karl Péladeau de se soumettre à une éventuelle décision du Commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale quant à ses actions de Québecor constitue un «test de leadership au cours des prochaines heures» pour Pauline Marois, a dit François Legault.

«On est en droit de se demander qui est le patron au Parti québécois», a affirmé le chef caquiste. Si c'est Pauline Marois qui mène, «il faut qu'elle rappelle [Pierre Karl Péladeau] à l'ordre».

En milieu de journée, Pauline Marois a assuré aux médias que son nouveau candidat dans Saint-Jérôme se plierait à la décision du Commissaire à l'éthique. Questionné sur le même sujet, M. Péladeau a affirmé que jamais il ne se départirait de la participation de contrôle dans Québecor. «Des déclarations complètement contradictoires», selon François Legault.

Au-delà du «test de leadership» pour Pauline Marois, la position du magnat de la presse est intenable, a dit François Legault.

«Il ne peut pas y avoir deux lois au Québec : une loi pour M. Péladeau et une loi pour les autres Québécois», a-t-il ajouté, réitérant qu'il devait absolument vendre ses actions.

Il a avancé la possibilité d'offrir ces parts à la Caisse de dépôts, qui en possède déjà de grandes quantités.