Plutôt que de s'attaquer aux commissions scolaires, un gouvernement libéral abolirait 500 postes en cinq ans au ministère de l'Éducation et éliminerait les 120 postes des directions régionales.

L'opération se ferait par attrition : les postes seraient donc supprimés lors de départs à la retraite. Les fonctionnaires sont protégés par la sécurité d'emploi.

L'opération permettrait de dégager des économies de 7,5 millions de dollars par année, donc 37,5 millions à terme, estime le chef libéral Philippe Couillard.

Le rôle du ministère serait « recentré ». Les directions régionales seraient abolies, pour des économies de 15 millions par année. Les commissions scolaires seraient maintenues parce qu'elles sont « des acteurs importants du développement économique régional ». Philippe Couillard promet de donner plus d'autonomie aux écoles, mais il ne précise pas comment.

Par ailleurs, s'il est porté au pouvoir, le chef libéral entend assurer la mise en oeuvre du programme d'anglais intensif en 6e année du primaire et confirmer l'apprentissage de cette langue dès la première année. Il compte « accentuer la promotion de la qualité du français dès l'école primaire ». Il veut assurer un service d'aide aux devoirs dans toutes les écoles primaires et l'étendre aux écoles secondaires.