Pendant que Pauline Marois se prépare avec sa garde rapprochée pour le débat des chefs, ses candidats ont convié les médias pour présenter un succès souvenir: une compilation des «vieilles affaires libérales». Soit les «dérives éthiques» sous le gouvernement Charest, qui a déjà été sanctionné par les électeurs en 2012.

«Un vote pour le Parti québécois (PQ), c'est un vote pour la Charte (de la laïcité), mais c'est aussi un vote pour l'intégrité», a lancé le leader parlementaire Stéphane Bédard.

Depuis que la possibilité d'un référendum est à l'avant-scène du débat, les libéraux ont remonté dans les sondages. M. Bédard se défend de vouloir recentrer la campagne électorale péquiste. Il accuse même le chef libéral Philippe Couillard d'avoir volontairement parlé de référendums pour éviter de parler d'éthique. Le PQ ne s'engage pas à tenir ou à ne pas tenir de référendum dans un prochain mandat majoritaire, ce que dénoncent les libéraux.  

Plusieurs ministres de l'ère Charest sont maintenant candidats pour l'équipe de M. Couillard, a souligné Daniel Lebel, ex-président de l'Ordre des ingénieurs et candidat péquiste dans Drummond.

À leurs côtés, le ministre de la Justice Bertrand St-Arnaud a formulé la nouvelle question qu'il souhaite que les électeurs se posent: «Quel parti serait le mieux placé pour mettre en place les recommandations de la commission Charbonneau?»

Pendant ce temps, Mme Marois finissait sa préparation pour le débat avec ses fidèles collaborateurs, dont sa chef de cabinet Nicole Stafford, son chef de cabinet adjoint Dominique Lebel et ses conseillers Éric Gamache et Stéphane Dolbec.