Pour faire face au vieillissement de la population et à la pénurie de main-d'oeuvre, Jean Charest propose une exemption d'impôt supplémentaire pour encourager les 65 ans et plus à rester au travail.

Actuellement, le premier 1000 $ de revenu de travail d'une personne recevant la pension de la Sécurité de la vieillesse est exempt d'impôt. Le chef libéral, s'il est réélu, s'engage à faire passer cette tranche de revenu non imposable à 10 000 $. À terme, cette mesure coûtera au gouvernement 100 millions de dollars par année.Par ailleurs, le chef du Parti libéral a été accueilli hier midi à Laval par des syndiqués des secteurs publics et parapublics, qui tenait à rappeler qu'ils se sont fait imposer leurs conditions de travail par le gouvernement Charest, alors qu'il était majoritaire, en décembre 2005. « Ce qu'on a vécu dans les cinq dernières années, c'est un gouvernement qui a été le plus antisyndical qu'on a jamais connu », a dit la porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), Michèle Boisclair, sommant le chef libéral de s'engager à respecter le droit de négocier des employés de l'État.

M. Charest a par la suite été hué à son arrivée au Centre récréatif de Rivière-des-Prairies, par des employés en lock-out du Casino de Montréal, qui réclament l'intervention du gouvernement pour faire cesser un conflit de travail qui dure depuis plus de trois mois.