La chef péquiste Pauline Marois estime que le sondage CROP-La Presse, qui place son parti 11 points derrière le PLQ, a l'effet d'un «petit coup de fouet» sur son organisation.

Elle a toutefois affirmé qu'il est «un peu tôt dans la campagne pour tirer quelque conclusion que ce soit» sur le résultat à venir le 8 décembre. Il reste trois semaines de campagne et les militants vont se «retrousser les manches», a-t-elle affirmé.Pauline Marois n'a pas l'intention de changer son plan de campagne. Elle compte aborder prochainement les thèmes de la santé et de l'éducation qui, selon le sondage, sont la priorité des électeurs. Elle les a ignorés ou presque depuis le début de la campagne. Elle a privilégié jusqu'ici la famille, l'économie, le développement régional et les transports en commun.

De passage à Québec, Pauline Marois reconnaît que «quelques ajustements» devront être apportés à l'organisation de la région, qui a été prise de court selon elle par le déclenchement hâtif des élections. Elle trouve «agaçants» les commentaires de certains militants qui, dans un texte publié ce matin, l'accusent notamment d'abandonner Québec pour se concentrer sur le «450».