Les quatre principaux candidats à la mairie de Montréal ont chacun ajouté un vote à leur propre score, ce matin, en allant voter sous l'oeil des caméras.

Comme tous les autres citoyens, chaque aspirant maire devait s'exprimer dans le district électoral où il réside.

> Le vote des aspirants à la mairie de Montréal en photos

Sans surprise, tous se sont dits optimistes en vue du dévoilement des résultats ce soir. Ils ont aussi appelé les citoyens à participer au scrutin en grand nombre.

Coderre fébrile

M. Coderre s'est rendu au bureau de vote en compagnie de sa famille, dans une école de Montréal-Nord.

Celui qui est donné favori dans les sondages a pris le temps de saluer plusieurs électeurs avant d'exercer son droit de vote. « On se sent toujours fébrile parce qu'évidemment c'est ma dixième campagne électorale, mais je vous dirais qu'on a fait tout ce qu'on a à faire», a-t-il lancé aux journalistes, avant d'ajouter qu'il était confiant de l'emporter ce soir.

L'aspirant maire passera l'après-midi à faire campagne dans différents pôles de vote de l'île avant de se retirer pour regarder la soirée électorale avec sa famille et ses proches conseillers politiques.

Joly aidera sa colistière

C'est une Mélanie Joly particulièrement souriante qui est allée voter à l'école Lanaudière dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Mélanie Joly s'est dite contente du travail accompli par son équipe dans les dernières semaines. «Je suis contente que de nouvelles personnes aient eu le courage de se présenter [...] et qu'on ait pu participer à la démocratie à Montréal en amenant beaucoup d'idées», a-t-elle affirmé.

Tout au long de la journée, Mélanie Joly sera présente dans les arrondissements de Notre-Dame-de-Grâce et de Verdun pour faire mousser la candidature de sa colistière, Marie-Claude Johnson, et du candidat Mathieu Bélanger.

«Mon objectif est d'être en politique municipale et je suis ici pour y rester», a-t-elle répondu à la question de savoir ce qu'il adviendrait en cas de défaite. Et en ce qui concerne une éventuelle carrière en politique provinciale, elle rétorque qu'avant d'être Québécoise elle est avant tout Montréalaise.

«Enfin un sondage», dit Bergeron 

La longue journée du chef de Projet Montréal a débuté dans un gymnase, mais l'entraînement n'était pas à l'horaire. Richard Bergeron a exprimé son vote au centre sportif de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), avec sa femme et sa fille.

«Les Montréalais, je vous invite à aller voter. Votez pour qui vous voulez, mais préférablement pour moi, bien entendu», a-t-il blagué, un petit rire dans la voix.

Le candidat à la mairie a expliqué aux journalistes qu'il passerait sa journée avec ses militants de terrain et qu'il irait saluer les travailleurs d'élection un peu partout sur l'île.

Quant aux résultats qui seront dévoilés ce soir, M. Bergeron dit être confiant. «Enfin, on a un sondage. Et un gros. Un sondage avec plus de 500 000 électeurs», a-t-il lancé.

La ville a besoin d'un gestionnaire, répète Côté

Marcel Côté a paraphrasé César, ce matin, en sortant du sous-sol d'église où il a voté avec sa femme.

«Le sort en est jeté», a-t-il dit. «C'est maintenant aux Montréalais d'exprimer leur préférence et leur volonté quant à l'avenir de la ville.»

Le chef de Coalition Montréal en a profité pour répéter le message qu'il a martelé tout au long de la campagne: la ville a besoin d'être mieux gérée «et ça j'ai l'expérience pour le faire et je suis prêt à le faire».