Donner accès à tous les édifices municipaux de Verdun, convaincre les commerçants d'en faire autant, transformer une station de métro par année: le parti de Marcel Côté, Coalition Montréal, veut faire de cet arrondissement «un modèle» d'accessibilité universelle.

«La plupart des commerces de la rue Wellington n'ont qu'une marche, parfois deux, qui empêche les personnes en fauteuil roulant d'y accéder, indique Alain Tassé, candidat de Coalition Montréal à la mairie de l'arrondissement. Ce n'est pas grand-chose. Notre objectif, c'est que ces modifications deviennent une condition quand vient le temps d'octroyer un permis.»

Selon M. Tassé, 83 des 230 commerces de la rue commerçante principale de Verdun sont accessibles. «Nous pouvons, et nous allons tout faire pour améliorer cet état de fait, promet le candidat. Nous voulons devenir un modèle pour Montréal, et pour le Québec tout entier.»

Pour illustrer leurs propos, les responsables de Coalition Montréal ont invité les journalistes à suivre le porte-à-porte d'une de leurs candidates, Monique Trudel, atteinte de sclérose en plaques. Pas question pour elle, évidemment, de monter les escaliers en spirale si répandus dans Verdun. Pendant qu'un assistant monte et sonne chez l'électeur, Mme Trudel reste sur le trottoir et communique avec un walkie-talkie.

Pour les besoins de la cause, «l'assistant», cet après-midi, était Marcel Côté. «Deux de nos candidates sont en fauteuil roulant, avec Lise Poulin à Lachine, indique M. Côté. Ce sont deux exemples incroyables de personnes actives.»

Cette conférence de presse a été convoquée la veille du débat sur l'accessibilité universelle organisé par le RAPLIQ, qui se tiendra demain matin à l'Institut des communications graphiques du Québec, avenue Émile-Journault. Animé par le journaliste et animateur de Radio-Canada Robert Frosi, il opposera des représentants des quatre principaux partis qui brigueront les suffrages le 3 novembre prochain.