Des parcs mieux adaptés aux personnes âgées? Des chauffeurs d'autobus moins brusques lors des arrêts et des départs? Davantage de temps pour traverser la rue aux lumières rouges? Plus de spectacles durant la journée dans les maisons de la culture? Voilà autant de changements pour améliorer la vie des aînés à Montréal qui pourraient voir le jour si Coalition Montréal parvient à créer le Conseil des aînés, sa dernière promesse électorale.

«Nous préconisons très peu de nouvelles structures, mais celle-là est importante, dit Marcel Côté, candidat à la mairie et chef de Coalition Montréal. [Les pouvoirs publics municipaux] ont une ignorance de la réalité des personnes âgées, alors que des petits détails peuvent être importants.»

S'il voit le jour, le Conseil des aînés proposé par Coalition Montréal serait le quatrième organisme consultatif du genre, après le Conseil interculturel de Montréal, le Conseil jeunesse de Montréal et le Conseil des Montréalaises. «Ces conseils ont une influence sur l'ordre du jour de la politique municipale en matière de transports en commun, de politique d'habitation, de culture», dit le candidat à la mairie Marcel Côté, faisant remarquer que 16% de la population de Montréal est âgée de 65 ans et plus, soit environ 300 000 personnes. Selon la proposition de Coalition Montréal, le Conseil des aînés serait formé de 15 membres, dont un membre égal d'hommes et de femmes en excluant la présidence. Son budget de fonctionnement est estimé à 200 000 $ par année.

En conférence de presse ce matin dans une résidence de personnes âgées, les candidats de Coalition Montréal ont donné plusieurs exemples pour améliorer la qualité de vie des aînés à Montréal - des parcs mieux adaptés avec des bancs, des chauffeurs d'autobus avec une conduite plus douce, des changements aux horaires des loisirs, davantage de spectacles durant la journée, donner plus de temps aux gens pour traverser à pied une intersection. Mais selon Marcel Côté, la mesure de son programme qui est la plus importante pour les aînés reste sa politique familiale. «En empêchant l'exode des jeunes familles en banlieue, les grands-parents sont plus près [de leurs enfants et de leurs petits-enfants]», dit-il.