Le candidat à la mairie de Longueuil Jacques Goyette a accusé à mots couverts hier son adversaire, l'ex-députée bloquiste Caroline St-Hilaire, d'avoir un programme caché.

«Les rênes des conseils municipaux doivent être tenues non pas par des carriéristes préoccupés par la promotion d'idées ou de projets relevant d'autres niveaux, mais par des administrateurs qui ont fait leurs preuves et qui n'ont qu'un seul programme: celui de leur ville», a dit M. Goyette.

 

M. Goyette estime que contrairement à sa vis-à-vis, il n'est «ni fédéraliste ni souverainiste». «Je suis municipaliste!» a-t-il lancé.

Un commentaire affiché sur la page Facebook du député bloquiste Bernard Bigras, un bon ami de Mme St-Hilaire, a retenu l'attention de M. Goyette. Dans un message publié récemment, M. Bigras a écrit: «J'invite les souverainistes des différentes factions politiques municipales à rester unis avant, pendant et après la prochaine campagne électorale. Ne perdons jamais l'objectif de notre engagement.»

C'est là que M. Goyette dit «s'être posé des questions». «Les citoyens de Longueuil veulent un maire indépendant de tout parti politique provincial ou fédéral», croit-il.

Mme St-Hilaire a répliqué que M. Goyette «fabule» s'il voit des complots souverainistes dans son parti, Action Longueuil. Selon elle, la course à la mairie de Longueuil tourne autour d'un seul thème: celui de savoir si la population veut réélire un parti politique usé ou si elle veut du changement.