Les pancartes électorales du parti Projet Montréal, installées lundi près de l'hôtel de ville de Montréal, ont été dérobées dans la nuit de lundi à hier.

C'est le citoyen Michel Daoust qui a posé la question au chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, au début de la période des questions du conseil municipal, hier matin. M. Daoust, également candidat indépendant à la mairie, s'est lui aussi, fait voler des pancartes électorales dans le même quartier.

«Quand je me suis présenté à l'hôtel de ville, ce matin, j'ai constaté, comme M. Daoust, que les pancartes de ma modeste personne qui avaient été mises en place hier ont été enlevées cette nuit, a dit M. Bergeron. Elles étaient pourtant légitimes puisqu'on est en campagne électorale. C'est un acte illégal. Alors, je pose la question: "Où sont passées les pancartes électorales de Projet Montréal?"»

Le maire de Montréal-Nord, Marcel Parent, qui présidait le conseil municipal pour la dernière fois de sa carrière avant de prendre sa retraite, a répondu à M. Bergeron: «Les gens qui les ont enlevées ne sont pas ici!»

Le maire sortant de Montréal, Gérald Tremblay, a alors dit au citoyen Daoust que son parti, Union Montréal, avait décidé, «par respect pour l'environnement» de ne pas mettre de pancartes dans la rue pendant la campagne électorale. «Je ne sais pas qui peut avoir enlevé les affiches de Projet Montréal, a dit M. Tremblay. Il y a des autorités compétentes. Si c'est un geste illégal selon le président de Projet Montréal, à ce moment-là, il fera comme il fait d'habitude, il confiera le dossier aux autorités compétentes.»