Contrairement aux deux principales formations politiques montréalaises, le parti dirigé par Richard Bergeron, Projet Montréal, mènera une campagne d'affichage dans les rues de la métropole. Les premières affiches électorales seront installées ce week-end.

Avant le lancement officiel de la campagne municipale, Gérald Tremblay et Louise Harel ont tous deux annoncé que leurs partis respectifs ne feraient pas de campagne publicitaire dans les espaces publics pour des considérations environnementales.

 

«Pour faire plus vert que vert, ils ont annoncé qu'ils n'afficheraient pas, ce qui, au premier coup d'oeil, semble témoigner d'une sensibilité de ne pas polluer l'espace urbain», a expliqué hier Richard Bergeron.

«Il y avait dans cette offre apparemment généreuse, un piège, a-t-il poursuivi. Si Union Montréal dépense cinq millions et Vision Montréal deux millions pour leur campagne électorale, comme je le prévois, il va y en avoir de la pollution visuelle, mais dans des espaces privés facturés très chers. Ils ont les moyens de payer 15 000 à 200 000$ par station de métro pour se faire connaître. Alors que nous, on ne les a pas parce que l'on a décidé de plafonner notre budget à 500 000$.»

Les six affiches électorales de la campagne de Projet Montréal ont été présentées aux médias hier.

Par ailleurs, quatre nouveaux candidats de Projet Montréal ont été dévoilés, dont la présidente du parti, Magda Popeanu. Elle briguera le siège de conseillère dans le district de Côte-des-Neiges.