Les familles dont l'un des deux époux renonce à un emploi à temps plein pour s'occuper d'un proche ou d'un enfant malade pourraient partager leurs revenus pour fins d'impôt.

«Le partage du revenu est notre façon de reconnaître et de pleinement apprécier le travail exceptionnel fait par les personnes soignantes», a indiqué M. Harper en point de presse à Farnham.«Mais c'est plus que symbolique. C'est une façon concrète de permettre à ces familles de garder une plus grande part de leur chèque de paie, à chaque année», a-t-il ajouté.

Cette mesure coûterait 80 millions $ par année à l'État, selon les conservateurs.

M. Harper promet aussi d'améliorer le programme existant d'épargne invalidité. Il serait plus facile pour une personne invalide d'accéder aux transferts d'argents inutilisés d'un régime d'épargne-retraite d'un membre de la famille décédé. Cette mesure coûterait au gouvernement fédéral 5 millions $ en pertes de revenus d'impôt.

M. Harper croit que les familles qui s'occupent d'un proche invalide font d'énormes sacrifices et que le gouvernement se doit de les aider afin de réduire leur fardeau.

Un couple invité par les conservateurs à la conférence de presse, sympathique au discours du Parti, a exprimé son enthousiasme envers ces promesses.

Marie-Ève Rivard et Daniel Gagnon, parents d'une petite fille atteinte d'anomalie chromosomique, croient que si elles étaient mises en oeuvre, ces mesures leur permettraient de s'acheter une deuxième voiture.

«Un salaire divisé en deux, c'est presque plus imposable finalement, alors ça va faire un salaire peut-être gros à la fin de l'année», a confié Mme Rivard.

Elle ignore cependant le montant supplémentaire exact qui serait dans ses poches à la fin de l'année.