L'ancien premier ministre du Québec et ex-chef du Parti québécois, Bernard Landry, estime que l'élection massive de députés néo-démocrates au Québec n'est qu'une étape à franchir avant la souveraineté.

C'est du moins ce qu'il a laissé entendre alors qu'il était de passage à l'émission d'Anne-Marie Dussault sur les ondes de RDI, mardi.

Pour illustrer ses propos, il a expliqué qu'après avoir essayé avec les «bleus», avec les «rouges» et maintenant les «oranges», ceux qui rêvent que le Québec devienne un pays n'auront plus d'autres choix. Ils auront ainsi fait la preuve, avec ces essais-erreurs, que «ça ne pourrait jamais marcher».

Il a soutenu que Stephen Harper pourrait passer un très mauvais quart d'heure si la voie orange échouait.

Bernard Landry a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pas «du tout» l'intention de se porter candidat à la succession de Gilles Duceppe. Ce dernier a donné sa démission à titre de chef du Bloc québécois après avoir été battu dans sa circonscription de Laurier-Sainte-Marie.

Le Bloc n'a fait élire que quatre députés sur une possibilité de 75 au Québec, lundi soir. Au moment de la dissolution du Parlement, ils étaient 47.