À l'aide d'une mesure recyclée de son défunt budget, Stephen Harper continue à courtiser le vote des nouveaux arrivants en réitérant une promesse d'aide sous forme de prêts fédéraux pour faciliter la reconnaissance de leurs compétences étrangères.

Ce coup de pouce leur sera présenté mercredi matin à Markham, en banlieue de Toronto, dans un secteur fortement peuplé d'immigrants.

Toute la couronne des villes entourant Toronto est l'un des grands champs de bataille de cette élection. Pour obtenir son gouvernement majoritaire tant souhaité, le chef conservateur tente d'y faire des gains électoraux, faute de réussir à percer dans la métropole torontoise.

Les prêts octroyés par un gouvernement conservateur réélu pourront être utilisés pour des cours de perfectionnement, pour défrayer les examens nécessaires pour obtenir le droit de pratiquer une profession ou un métier au pays, ou encore, pour payer le processus de reconnaissance des diplômes.

Les conservateurs disent vouloir aider les immigrants qui n'ont pas forcément les ressources pour retourner à l'école et tous ceux qui, faute de pouvoir faire reconnaître leurs diplômes obtenus à l'étranger, se rabattent sur des boulots précaires.

Les coûts de formation, des examens et de certification de certains emplois peuvent atteindre 25 000 $, ce qui les rend hors de portée pour plusieurs immigrants qui ont de la difficulté à obtenir du crédit.