Alors qu'il était question de la reconnaissance de la nation québécoise, c'est les coupes en culture qui ont refait surface, dans le dernier quart de ce premier débat des chefs, en direct du Centre national des arts, à Ottawa.

Alors qu'il était question de la reconnaissance de la nation québécoise, c'est les coupes en culture qui ont refait surface, dans le dernier quart de ce premier débat des chefs, en direct du Centre national des arts, à Ottawa.

Les quatre chefs, libéral, néo-démocrate, vert et bloquiste, ont tour à tour dénoncé les compressions du gouvernement de Stephen Harper dans les programmes culturels.

Réagissez sur nos blogues :

> Patrick Lagacé

> Paul Journet

Revenant sur les déclarations controversées du chef conservateur Stephen Harper au cours de la campagne, l'animateur de ce premier débat de la campagne, Stephan Bureau a demandé au premier ministre : «Par rapport aux Canadiens ordinaires, les artistes sont-ils selon vous des enfants gâtés?»

«Non. Ils travaillent dur, comme tout le monde, a souligné M. Harper, avant d'apporter un bémol. Mais en même temps, on doit reconnaître que c'est un peu bizarre de voir un gala subventionné généreusement par le fédéral qui dit que nous avons coupé dans les arts. C'est le contraire.» Après avoir été vilipendé au dernier gala des prix gémeaux par de nombreux artistes québécois, le chef conservateur avait affirmé, en anglais seulement, que le Canadien moyen n'avait que peu de sympathie pour les artistes qui se plaignaient dans des galas.

«Nous avons augmenté les fonds pour Radio-Canada, pour le Conseil des arts canadien, pour les festivals, pour les musées, a souligné M. Harper mercredi soir. J'appuie personnellement les arts et la culture.»