(Montréal) Québec a nommé mercredi 17 protecteurs régionaux de l’élève, qui assisteront leur homologue national, Jean-François Bernier.

Le ministère de l’Éducation a annoncé dans un communiqué de presse que les personnes choisies « traiteront toutes les plaintes formulées par les élèves et les parents, dont celles concernant les actes d’intimidation, de violence et de violence à caractère sexuel à l’endroit d’élèves fréquentant un établissement d’enseignement ».

« Avec le Protecteur national de l’élève et les protecteurs régionaux, notre gouvernement a posé un geste important afin de mieux protéger tous les élèves du Québec, tant dans le réseau public que privé », a déclaré le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dans le communiqué. « Ce changement assurera un processus de traitement des plaintes uniforme à travers le Québec et, par le fait même, plus de transparence, d’indépendance et d’efficacité dans le traitement de celles-ci. Je suis convaincu que cela bénéficiera directement aux élèves. »

Les protecteurs de l’élève débuteront leurs activités dès la rentrée d’automne 2023. Ces nouveaux postes ont été créés avec l’adoption du projet de loi 9, le 31 mai 2022.

Les candidatures ont d’abord été triées par un comité de sélection, qui a ensuite soumis au ministre une présélection de candidats.

Le gouvernement du Québec décrit le protecteur national de l’élève comme un « ombudsman de l’éducation », chargé de défendre les « droits des quelques 1,3 million d’élèves et de leurs parents » que compte la province.

Les 17 nouveaux protecteurs régionaux sont Chloé Corneau, Geneviève Buist, Isabelle Mathieu, Louis Charbonneau, Caroline Audette, Johanne Vallières, Éric Bouchard, Esthel Née, Caroline Gervais, Marc-Antoine Joseph, Sarah-Beth Trudeau, Marie-Ève Dorion, Maia Aziz, Karina Brassard, Catherine Cloutier, Kim Vaillancourt et Claude Provencher.