(Montréal) Les travailleuses d’une soixantaine de centres de la petite enfance (CPE) de Montréal et de Laval ont adopté dans une proportion de 96 % l’entente de principe qui est intervenue à la fin du mois d’avril entre leur syndicat et l’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE).

Les CPE concernés, qui gèrent 83 installations à Montréal et Laval, regroupent quelque 1500 travailleuses. Leur syndicat leur avait recommandé d’approuver l’entente de principe.

En décembre dernier, une entente était intervenue sur le renouvellement des conventions collectives pour l’ensemble des syndicats qui représentent les travailleuses dans les CPE au Québec. Toutefois, l’association patronale concernée à Montréal et Laval ne siégeait pas à la table de négociation nationale et tenait à négocier sa propre convention collective.

Trois clauses ont posé problème durant les négociations : la durée de la semaine de travail, le rôle de l’équipe de travail et les questions du comité de sélection et de permanence.

Le Syndicat des travailleuses des Centres de la petite enfance de Montréal et de Laval (STCPEML) affirme vendredi qu’en plus d’un rattrapage salarial de 18 % déjà acquis pour les éducatrices, les syndiquées maintiennent leur période de repos dans leur milieu de travail, la participation à l’application de la pédagogie et aux décisions touchant l’organisation de la vie quotidienne dans leur groupe d’enfants et la conciliation travail-famille par le maintien d’horaires stables.