Relisez tous les volets de notre dossier sur les dix ans du printemps érable.

Une génération au front

Quelque 1370 manifestations. Des dizaines de milliers de grévistes étudiants. Il y a 10 ans, la hausse des droits de scolarité annoncée par le gouvernement libéral de Jean Charest a déclenché un mouvement de contestation sans précédent. Au prix de blessures et d’arrestations, les protestataires ont eu gain de cause au terme de cette époque désormais consacrée comme le printemps érable.

Des images fortes dont on se souvient

Une décennie a passé, mais nos photographes n’ont pas oublié les manifestations qu’ils ont suivies, jour après jour, soir après soir. Ils étaient au cœur de l’action, parfois la cible de la colère des manifestants. Voici leurs souvenirs, en images et en mots.

Les manifs étudiantes vues par des policiers

« Nous déclarons cette manifestation illégale. » Cette phrase, Alain Simoneau l’a prononcée des dizaines (peut-être même une centaine) de fois en 2012, alors commandant du poste de quartier 21. Le printemps érable a sans hésiter été l’un des moments les plus marquants de sa carrière de policier. Alain Simoneau se souvient de 2012 comme d’une période très exigeante, physiquement et mentalement.

Jean Charest « brise » le silence

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Jean Charest

Jean Charest refuse de donner des entrevues sur la crise étudiante depuis son départ de la vie politique en 2012, tout comme Line Beauchamp, Michelle Courchesne et Raymond Bachand. Dix ans après le printemps érable, l’ancien premier ministre n’est toutefois pas complètement silencieux.

Des lendemains qui résonnent

Les grandes associations étudiantes qui formaient le noyau militant de la grève de 2012 ont été désertées. Aujourd’hui, quels acteurs ont pris la relève ? Et quels combats mènent-ils ?