Une autre entente de principe vient d’intervenir dans le secteur public, cette fois entre Québec et les 10 000 professionnels de l’éducation de la CSQ.

Ces professionnels sont des orthophonistes, des psychologues, des psychoéducateurs, des conseillers en orientation travaillant dans la presque totalité des écoles primaires et secondaires du Québec. Ils sont membres de la Fédération des professionnels de l’éducation, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec.

Le gouvernement du Québec multiplie les ententes de principe avec les syndicats du secteur public, ces jours-ci, après plus d’un an de négociation et quelques journées et demi-journées de grève ici et là, notamment de la part des professionnels de l’éducation de la CSQ.

Par exemple, mardi soir, Québec a convenu d’une importante entente globale avec la FIQ, la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques.

C’est maintenant au tour des 10 000 professionnels de l’éducation de la CSQ. L’entente ne porte toutefois que sur les conditions de travail de ces professionnels, qui viennent en aide aux élèves qui éprouvent des difficultés d’adaptation et d’apprentissage.

Les questions dites intersectorielles, comme les augmentations de salaire, le régime de retraite et les disparités régionales, sont traditionnellement négociées par les centrales syndicales — ici la CSQ— ou en front commun intersyndical.

L’entente a été présentée aux délégués du conseil fédéral, qui ont décidé de la recommander aux membres. Ceux-ci devront à leur tour se prononcer, au cours des prochaines semaines.

« Les professionnels de l’éducation sont des piliers de la réussite des élèves et des membres incontournables de l’équipe-école. Cette entente est un pas important vers la reconnaissance de leur expertise spécifique, dans un réseau scolaire qui doit favoriser l’attraction du personnel et assurer une chance de réussite pour tous les élèves », a commenté le président de la Fédération des professionnels de l’éducation de la CSQ, Jacques Landry.

M. Landry n’a pas souhaité accorder d’entrevue avant que ses membres se prononcent sur le contenu de l’entente de principe.

Ministres heureux

À Québec, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, s’est à son tour réjouie de cette entente avec les 10 000 professionnels de l’éducation. « Elle permet l’amélioration des conditions de travail de psychologues, psychoéducateurs et conseillers pédagogiques oeuvrant dans les Centres de services scolaires. »

Son collègue de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’en est aussi félicité. « Je suis très heureux de cette nouvelle entente en éducation. Les professionnels représentent un des piliers importants de notre réseau. Je suis convaincu qu’elle aura un effet positif pour ces acteurs de premier plan dans la réussite des élèves. Bravo ! »