(Montréal) La grève dans le soutien scolaire à la CSQ, prévue mercredi et jeudi, commencera bel et bien mercredi, mais on ignore encore ce qu’il adviendra jeudi.

Quelque 33 000 employés de soutien scolaire, membres de la Fédération du personnel de soutien scolaire, affiliée à la CSQ, devaient débrayer par groupes, à compter de mercredi matin.

Mais à quelques heures du début du débrayage, prévu à 0 h 01 mercredi, la grève a été remise en question. Une longue assemblée a eu lieu jusqu’à l’heure du souper mardi.

Selon le plan prévu par la fédération, mercredi matin, des chauffeurs d’autobus de la Commission scolaire Eastern Townships devaient débrayer jusqu’à midi.

Cette étape de la grève aura bel et bien lieu.

Ensuite jeudi, selon le plan, les employés de soutien scolaire du réseau francophone devaient débrayer de 0 h 01 à midi. Puis, de midi à 20 h, il était prévu que les employés de soutien scolaire du réseau anglophone débraient à leur tour.

Cette étape de la grève n’est plus certaine. La décision quant à la poursuite de la grève jeudi sera connue mercredi, selon l’évolution de la situation.

En tout, 19 centres de services scolaires francophones et deux commissions scolaires anglophones doivent être touchés par la grève des employés de soutien, jeudi, dont Portages-de-l’Outaouais, Laval, Jonquière, Beauce-Etchemin, région de Sherbooke, Rives-du-Saguenay, Pointe-de-l’Île et Premières Seigneuries.

Ces employés de soutien scolaire sont des éducatrices en services de garde scolaire, des secrétaires, des concierges, des ouvriers spécialisés et des techniciennes en éducation spécialisée.

Fait à noter, les employés de soutien scolaire membres des syndicats affiliés à la FTQ ont déjà conclu une entente de principe globale, incluant les salaires, samedi dernier.

Et les employés de soutien scolaire de syndicats membres de la Fédération des employés des services publics affiliée à la CSN ont aussi fait « des avancées significatives » dans leur négociation, sans qu’il y ait entente globale, toutefois.

L’entente de principe globale à la FTQ, samedi dernier, a changé la donne dans cette négociation, qui dure depuis plus d’un an. La CSQ et la CSN doivent faire le point sur leur propre négociation et leur stratégie face à ces récents développements.