(Montréal) C’est pratiquement la moitié des syndicats de la FAE qui se sont prononcés sur l’entente de principe conclue avec Québec, maintenant, et, jusqu’ici, l’accord reçoit un très fort appui de la part des enseignants.

Jeudi matin, quatre des neuf syndicats de la Fédération autonome de l’enseignement s’étaient prononcés sur l’entente de principe portant sur le renouvellement de leur convention collective.

Celle-ci avait été conclue avec le Conseil du trésor, à la mi-avril, après des négociations intensives. Et la proportion d’appui à l’entente de principe varie, selon le syndicat, de 87 % à 95 %.

La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) représente 49 000 enseignants du primaire, du secondaire et de la formation professionnelle.

L’entente porte à la fois sur les conditions de travail des enseignants, comme l’autonomie professionnelle et la tâche, ainsi que sur les salaires.

Les autres syndicats de la FAE doivent se prononcer cette semaine sur l’entente de principe, notamment ceux de Laval et de Québec.

La FAE avait aussi commencé à consulter ses membres sur un mandat de grève générale illimitée à être déclenchée le 31 mai.

À la CSQ

L’autre organisation syndicale qui représente les enseignants du primaire et du secondaire, la Fédération des syndicats de l’enseignement, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a conclu ce qu’elle appelle plutôt une « proposition de règlement ». Elle n’utilise pas le terme d’entente de principe, puisque cette proposition ne répond pas à l’ensemble de ses revendications.

Néanmoins, la FSE consultera aussi ses membres à ce sujet, mais sans leur faire de recommandation.

Sa présidente, Josée Scalabrini, estime avoir fait des gains au chapitre de l’entrée dans la profession, de la rémunération et de l’autonomie professionnelle des enseignants, mais moins sur la tâche, qui est un enjeu important à la FSE.

La FSE négocie pour 73 000 enseignants, travaillant dans des centres de services scolaires francophones et les commissions scolaires anglophones.