(Québec) Le conseil général de négociation de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) confirme vendredi que la dernière offre contractuelle du Conseil du trésor a été jugée insuffisante, mais les délégués de la CSQ ont mandaté leurs représentants à poursuivre la négociation avec le gouvernement.

Le conseil général s’est réuni en journée, jeudi, après qu’en début de matinée, quelque 73 000 enseignants du primaire et du secondaire de la CSQ aient annoncé qu’ils débraieront durant une partie de la journée, le 14 avril, soit de 0 h 01 à 9 h 30. L’objectif est de perturber surtout l’administration scolaire, en atténuant les répercussions sur les services éducatifs.

Le mandat de grève sur lequel ils se sont déjà prononcés, comme les autres membres de la CSQ dans le milieu de l’éducation, en est un de cinq jours de grève à être exercé au moment opportun.

Le Conseil du trésor a maintenu son offre d’augmentation salariale de 5 % sur trois ans, mais avec une majoration possible de 400 millions si le taux d’inflation dépasse le seuil de 5 % et si la croissance prévue par le gouvernement du Québec se concrétise.

Selon la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, qui a qualifié cette semaine son offre d’équitable et généreuse, ne vit pas dans la même réalité que les syndicats de la CSQ.

Mme Ethier reproche au gouvernement de gonfler ses offres avec des sommes théoriques et temporaires tout en refusant d’accorder des marges financières significatives pour améliorer les conditions de travail sectorielles.

La CSQ demande 3 % sur trois ans pour les négociations sectorielles.