Le retour en classe à temps plein en personne de tous les élèves du secondaire, lundi prochain, a reçu l’aval de la Santé publique, assure le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

Après avoir fait pendant plusieurs mois l’école en alternance de la maison, les élèves de troisième, quatrième et cinquième secondaire des écoles en zone rouge seront de retour en personne à temps plein, malgré le fait que les variants plus contagieux sont plus présents partout au Québec.

Le ministre Jean-François Roberge dit qu’il a eu une rencontre à ce sujet vendredi matin avec le directeur national de santé publique, le DHoracio Arruda.

« On a fait le point sur la situation et on est tous d’accord pour garder le cap sur la fréquentation scolaire de tous le plus possible, en gardant nos classes sous haute surveillance et en étant très proactifs pour fermer les classes là où on soupçonne des éclosions », a déclaré le ministre de l’Éducation en entrevue avec La Presse.

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Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec

Plusieurs écoles de la province n’ont aucun cas de COVID-19, rappelle M. Roberge. Dans ce contexte, dit-il, empêcher des élèves du deuxième cycle du secondaire d’aller à l’école tous les jours, « ça ne servirait personne ».

Jeudi, devant la hausse du nombre de cas et l’incidence de variants dans le Bas-Saint-Laurent, le centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup a pris la décision de fermer toutes ses écoles jusqu’au 5 avril.

Cette décision a été approuvée au niveau national, précise le ministre. Il estime qu’il serait « très surprenant » que d’autres directions de santé publique choisissent d’aller dans le même sens.

« La Santé publique nous a dit que c’était un cas d’espèce, un cas exceptionnel. Ce n’est pas une nouvelle façon de faire et on ne peut pas s’attendre à ce qu’on se mette tout à coup à fermer plusieurs écoles dans une même région », assure Jean-François Roberge.