(Montréal) La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) invite le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, à dévoiler dès maintenant les résultats de l’ensemble des tests de qualité de l’air réalisés dans les établissements et à faire part du plan d’action qu’il entend déployer pour corriger la situation.

La CSQ rappelle que les centres de services scolaires et les établissements devaient réaliser des tests de qualité de l’air au cours des dernières semaines et en transmettre les résultats au ministère de l’Éducation. La centrale syndicale estime que le niveau de la qualité de l’air des écoles doit être accessible au grand public parce que cela concerne tout le monde : les élèves et les employés.

La CSQ ajoute que s’il devait y avoir des établissements où la qualité de l’air n’est pas conforme, le ministère de l’Éducation devrait dévoiler un plan d’action qui déploierait dès cette semaine des mesures correctives. Sans application de telles mesures, la centrale exigerait la fermeture immédiate des locaux non ventilés ne comportant pas de fenêtres, et dans les cas où des solutions de rechange sécuritaires ne seraient pas établies, la CSQ demanderait que le télétravail soit obligatoire.

Le 8 janvier dernier, le ministre Roberge a affirmé que le gouvernement comptait faire tester la présence de dioxyde de carbone dans l’ensemble des quelque 3300 écoles pour vérifier la ventilation dans les écoles. La qualité de l’air dans 1369 classes avait jusque-là été testée, trois fois chacune, avec des résultats assez encourageants, selon le ministre. Il ajoutait que 3 % des locaux posaient problème.

Le gouvernement s’était donné une norme acceptable de 1000 ppm, bien qu’une norme de 5000 ppm soit tolérée en milieu de travail. L’échantillonnage dans les classes a donné une moyenne de 804 ppm.