La pénurie d’enseignants continue de toucher les écoles de la province et il manque à cette date-ci « un peu moins » de 400 enseignants dans les classes, a révélé jeudi matin le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge.

« Dans la majorité des classes, on a des enseignants. Les indications que j’ai, c’est que la situation s’améliore, mais de manière très légère par rapport à l’année dernière », a expliqué le ministre, qui était de passage dans une école du quartier Saint-Michel à Montréal à l’occasion de la rentrée scolaire.

À pareille date l’an dernier, environ 575 postes d’enseignants à temps plein n’étaient pas pourvus. Le ministre a néanmoins reconnu qu’il « reste encore du travail à faire ».

Les jeunes de l’école Saint-Bernardin ont de la chance : tous les postes d’enseignants sont pourvus dans cet établissement. Mais à l’instar de bien d’autres élèves de la province, ils devront rester masqués en classe.

« J’espérais être débarrassée. Ça ne m’enchante pas. »

En une seule phrase, Eugénie Leblanc, 10 ans, a traduit l’état d’esprit de bien des Québécois exaspérés par une pandémie qui s’étire. Heureusement, elle retrouvait sa copine Imen dans la cour d’école. « On s’est ennuyées pendant les vacances », a dit Imen.

  • « J’espérais être débarrassée ». Le port du masque en classe ne fait pas l’affaire d’Eugénie Leblanc, qui était néanmoins heureuse de retrouver ses amis.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    « J’espérais être débarrassée ». Le port du masque en classe ne fait pas l’affaire d’Eugénie Leblanc, qui était néanmoins heureuse de retrouver ses amis.

  • Annie Prud’homme, enseignante de 1re année

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Annie Prud’homme, enseignante de 1re année

  • Dylan et Aliyah portent leurs masques avant d’entrer en classe.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Dylan et Aliyah portent leurs masques avant d’entrer en classe.

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Au Centre de services scolaire de Montréal, c’est 77 000 élèves qui retournent ce jeudi sur les bancs d’école. À cette occasion, les médias avaient été conviés devant le pavillon flambant neuf de l’école Saint-Bernardin.

Enseignante de 1re année, Annie Prud’homme s’est dite rassurée de travailler dans un environnement. « Je n’ai pas d’inquiétudes quant à la ventilation, à la chaleur. Je souhaiterais la même chose à tous mes collègues du Québec », a-t-elle lancé.

Bientôt de l’information sur les tests rapides

Le ministre Roberge a en outre dit qu’il s’attend à avoir « d’ici quelques jours » des détails de la Santé publique quant au déploiement des tests rapides dans les écoles.

« Ce que nous dit la Santé publique, c’est que ce sera déployé dans des endroits où il y a plus de propagation. On sait qu’il y en a plus à Montréal qu’ailleurs, malheureusement, donc quand on va commencer, ce sera sans doute dans certaines écoles à Montréal », a expliqué Jean-François Roberge.

Mohammed Tendane accompagnait ses enfants Karim et Safa à l’école. L’augmentation des cas « fait peur », a-t-il observé, mais il estime que les mesures de Québec sont suffisantes. « Même avant le [variant] Delta, ça a toujours été la sécurité avant tout », dit M. Tendane.