Une autre entente de principe vient d’être conclue entre Québec et la Fédération du personnel de soutien scolaire de la CSQ.

Cette fédération représente près de 34 000 membres qui œuvrent dans les écoles du Québec, réparties dans une vingtaine de centres de services scolaires francophones et commissions scolaires anglophones.

Il s’agit de secrétaires, d’éducatrices en services de garde, de concierges, de techniciennes en éducation spécialisée, de conducteurs d’autobus scolaires et autres, soit 81 catégories d’emplois.

L’entente de principe sera présentée aux délégués du Conseil fédéral de négociations, vendredi. Ceux-ci auront à se prononcer, avant que l’entente soit soumise aux membres.

« Il était plus que temps que le gouvernement négocie sérieusement avec nous », a lancé le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost.

LeBel et Roberge heureux

De son côté, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, s’est félicitée de cette autre entente de principe. « Nous nous réjouissons d’une autre entente dans le secteur de l’éducation, une des grandes priorités de votre gouvernement », a-t-elle écrit dans les médias sociaux.

Et son collègue de l’Éducation, Jean-François Roberge, a renchéri : « cette nouvelle entente démontre encore une fois notre engagement envers l’ensemble des employés du réseau de l’éducation, mais particulièrement notre détermination à améliorer les services offerts aux jeunes et aux parents dans l’ensemble des écoles du Québec ».

L’entente de principe sur le renouvellement de la convention collective survient au lendemain de l’annonce d’une autre entente sur l’équité salariale, qui octroiera des correctifs salariaux de plusieurs milliers de dollars à 5200 travailleuses — des techniciennes en service de garde scolaire et des secrétaires d’école et de centre.

Deux grandes fédérations de la Centrale des syndicats du Québec, soit celle qui négocie pour 73 000 enseignants et celle qui représente 34 000 employés de soutien scolaire, ont maintenant conclu une entente de principe sur leurs conditions de travail.

Au niveau primaire et secondaire, la négociation des professionnels de l’éducation, syndiqués à la CSQ, n’est toujours pas conclue.

Pour ce qui est des augmentations de salaire, elles sont traditionnellement négociées par le front commun intersyndical, ou lorsqu’il n’y en a pas — comme c’est le cas pour la présente négociation — par les centrales syndicales.

Or, justement, une des trois centrales du secteur public, la FTQ, a conclu récemment une entente de principe globale avec le gouvernement du Québec, qui porte à la fois sur les conditions de travail et les salaires.

Celle-ci prévoit des augmentations de 2 % en 2020-2021, puis 2 % en 2021-2022, puis 2 % en 2022-2023, avec des augmentations plus généreuses pour les plus bas salariés.