(Québec) Quelques parents accompagnés de leurs jeunes enfants ont entrepris une manifestation tôt mercredi matin devant l’Assemblée nationale à Québec afin de réclamer davantage de places en services de garde.

Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, s’est rendu à leur rencontre.

La manifestation a été organisée par le groupe Ma place au travail, qui dit prendre la parole au nom des 51 000 parents en attente d’une place en service de garde pour leur enfant.

Le groupe demande au ministre Lacombe d’assurer que des solutions rapides et concrètes soient contenues dans le budget que son collègue des Finances, Éric Girard, présentera jeudi à l’Assemblée nationale, sans nuire aux conditions de travail des éducatrices et au bon développement des enfants.

La porte-parole de Ma place au travail, Myriam Lapointe-Gagnon, signale que pour les 51 000 parents touchés par le manque de places en garderie, les conséquences familiales et financières peuvent être importantes.

La semaine dernière, le gouvernement du Québec a dit espérer ouvrir de 5000 à 7000 nouvelles places subventionnées d’ici mars 2022 en procédant à un assouplissement des règles administratives.

En début de mandat, le ministre Mathieu Lacombe avait promis de créer 13 500 nouvelles places dans les services de garde subventionnés, principalement dans les Centres de la petite enfance (CPE), en moins de deux ans. Mais il n’a réussi qu’à ouvrir 2500 places alors que la liste d’attente dépasse les 51 000 noms.

Le ministre prévoit dorénavant un allègement des contrôles. Québec abaissera les normes reliées aux appels d’offres publics. Actuellement, tout projet de service de garde doit faire l’objet d’un appel d’offres à partir de 50 000 $ ; désormais, si le projet est inférieur à 105 700 $, le gré à gré sera accepté.