À la fin des cours, lorsque les classes sont ventilées naturellement, 62,8 % d’entre elles présentent un taux de dioxyde de carbone qui se trouve sous le seuil souhaité de 1000 ppm. Lorsque les locaux sont ventilés mécaniquement, le taux est de 74 %.

C’est ce que révèle une analyse dévoilée par le ministère de l’Éducation vendredi et qui porte sur des analyses réalisées dans 330 bâtiments scolaires.

L’exercice a été complété le 22 décembre 2020 et 92 % des Centres de services scolaires ont fait parvenir au ministère leurs formulaires remplis.

Trois mesures devaient être prises par les Centres de services scolaires : avant le début du cours, au milieu du cours et avant la fin du cours.

« Les résultats observés permettent de constater que les niveaux de CO2 dans les écoles sont, somme toute, satisfaisants », peut-on lire.

C’est que, selon le ministère de l’Éducation « 93,6 % des taux de COmesurés dans les classes analysées sont acceptables, c’est-à-dire inférieurs à 1500 ppm ».

Le document souligne que les fenêtres sont restées fermées dans 100 classes ventilées naturellement et « le taux mesuré [y] est de 1003 ppm de CO2, ce qui démontre bien l’importance d’aérer convenablement les salles de classe. »

Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, souligne ne pas avoir eu accès aux données des tests, « même si on les a demandés. Certains collègues des centres de services les ont eus. Ça nous préoccupe, on sait qu’à Montréal nos écoles sont très vieilles, on a lésiné pendant plusieurs années sur l’entretien, on a des problèmes de qualité de l’air. »