(Montréal) Des données préliminaires recueillies par la Fédération des cégeps font croire à une augmentation importante du nombre d’étudiants inscrits cet automne dans l’un ou l’autre des 48 cégeps du Québec, au secteur de l’enseignement ordinaire.

Ces données colligées entre le 1er et le 20 août indiquent que 174 503 étudiants sont inscrits cet automne, 3 % de plus que ce que démontraient les données enregistrées à la même période l’année dernière.

Parmi ces étudiants, 78 449 sont de nouveaux inscrits au cégep, ce qui représente une hausse de 0,7 % du nombre d’étudiants qui entrent au cégep pour la première fois par rapport à l’an passé, soit 561 jeunes de plus.

Des 174 503 inscrits, 46,5 % sont au secteur préuniversitaire et 47,7 % au secteur technique. Les filles représentent 57,2 % de la population étudiante totale et les garçons, 42,8 %.

Par comparaison avec les données préliminaires recueillies à l’automne 2019, les plus fortes hausses de la population étudiante des collèges est observée en pourcentage dans les régions de Chaudière-Appalaches, de la Gaspésie, de Laval, de Lanaudière, de Québec et de l’Outaouais.

En nombre, ce sont les cégeps de Montréal qui rapportent les gains les plus importants, avec un total de 1104 étudiants de plus.

En revanche, trois régions essuient des pertes de population étudiante : l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent et les Laurentides.

La Fédération des cégeps relève toutefois qu’une catégorie est en recul : il y a 4883 étudiants internationaux inscrits au cégep à l’enseignement ordinaire, 2,2 % de moins qu’il y a un an. Le nombre de nouveaux inscrits parmi les étudiants internationaux présents dans les cégeps a fortement baissé en un an, de 23,6 %.

Le président-directeur général de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, se réjouit de constater l’augmentation générale du nombre d’étudiants collégiaux. À son avis, lorsque la pandémie de COVID-19 sera terminée, le Québec aura plus que jamais besoin des diplômés du cégep pour relancer son économie et répondre aux pénuries de main-d’œuvre qualifiée qui resurgiront tôt ou tard.