(Montréal) Dès la semaine prochaine, les élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage seront invités à des « camps pédagogiques » dans leurs écoles. Cette mesure s’applique aux élèves du primaire dans les écoles qui ne sont pas rouvertes, par exemple à Montréal, mais aussi à tous les élèves du secondaire de la province.

Ce soutien aux élèves en difficulté était réclamé par plusieurs et vient d’être confirmé dans une lettre envoyée au réseau scolaire par le sous-ministre à l’Éducation et à l’Enseignement supérieur.

« Ces services de soutien, qui pourraient s’apparenter à des « camps pédagogiques », seraient organisés et fournis à des groupes de 10 élèves maximum », écrit Éric Blackburn. Il ne sera pas obligatoire pour les parents d’y envoyer leurs enfants et les élèves ne seront pas évalués. Ces camps devront durer au minimum trois semaines.

Au primaire, seuls les élèves qui sont sur les territoires de la Communauté métropolitaine de Montréal, de la MRC de Joliette et de la Ville de L’Épiphanie pourront y avoir accès « puisqu’aucun service d’encadrement pédagogique en présence n’y est offert à ce jour », écrit le sous-ministre.

Au secondaire, ce sont tous les élèves en difficulté de la province qui pourront y avoir accès, puisque les écoles secondaires sont fermées partout depuis la mi-mars.

Québec précise que ce sont les commissions scolaires qui doivent déterminer quels élèves sont invités à ces « camps pédagogiques ». Ce sont également elles qui décideront si ces camps sont maintenus cet été.

D'autres élèves rappelés en classe

Il s'agit d'une nouvelle surprise pour le réseau de l'éducation.

Vendredi, le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge a demandé à ce que les enfants des centres jeunesse, les élèves du secondaire qui apprennent un métier, qui suivent une formation préparatoire au travail ou en intégration à l’éducation des adultes retournent en classe. Il en va de même pour les enfants présentant un handicap ou un trouble grave du comportement.