(Montréal) Les employés de soutien de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont voté à 87 % en faveur de l’entente de principe qui leur était soumise afin de se doter d’une nouvelle convention collective.

Les membres du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) étaient rassemblés jeudi après-midi au Palais des congrès de Montréal pour se prononcer sur l’entente conclue mardi soir.

Selon un communiqué de presse publié par le syndicat, la nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 2 % pour l’année 2018 et de 0,75 %, plus un montant forfaitaire de 1 %, pour l’année 2019. L’augmentation prévue pour 2020 s’élève à 1,25 %, à moins que la politique salariale gouvernementale n’offre une hausse plus généreuse. D’autres hausses dépendent de la politique gouvernementale pour les années 2021 à 2023.

D’autres gains sont vantés par le syndicat concernant la conciliation travail-vie personnelle, dont un projet pilote d’horaire flexible et une plus grande souplesse dans la gestion des congés.

Les négociations difficiles entre l’UQAM et ses employés de soutien avaient mené ces derniers à déclencher la grève à la rentrée universitaire, le 3 septembre. Ils sont finalement revenus au travail mercredi après l’annonce de l’entente de principe.

Le précédent contrat de travail des membres du SEUQAM était échu depuis le 31 mai 2017.

Par voie de communiqué, l’UQAM a dit accueillir « avec satisfaction » le vote favorable des syndiqués. La convention collective valide jusqu’en 2024 doit maintenant être approuvée par le Conseil d’administration de l’université.