(Québec) Le gouvernement Legault mettra des années avant de régler la pénurie d’enseignants dans les écoles.

En cette journée de rentrée des classes pour un grand nombre d’élèves mercredi, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a appelé les parents à la patience.

En mêlée de presse avant de se rendre à la séance du conseil des ministres, il a laissé entendre que ce ne sera pas la dernière rentrée avec des classes qui ne sont toujours pas pourvues en enseignants.

M. Roberge a accusé le précédent gouvernement libéral d’avoir légué un lourd héritage en matière d’attraction et de rétention de personnel.

« Il y a trois legs du dernier gouvernement qu’on va être obligé de traîner comme un boulet pendant quelques années : la pénurie de personnel, ils n’ont pas attiré et garder les gens qui faisaient le choix de l’enseignement longtemps, et ça va nous prendre un certain temps pour passer à travers ; les écoles qui sont vétustes ; et carrément la pénurie de locaux aussi. »

Le ministre a admis que cela allait prendre « un certain temps » au gouvernement Legault pour « pouvoir passer au travers ».

Il a reconnu qu’il y avait une « inquiétude » dans les écoles et les commissions scolaires en cette rentrée liée à la dotation de personnel dans les classes.

M. Roberge a indiqué que son ministère offrait son assistance pour trouver toutes les solutions, par exemple dans les voies d’accès à la profession et les « tolérances d’enseignement ».