Aux tempêtes de neige et à la pluie verglaçante, il faut ajouter la crue des eaux comme motif de fermeture d’écoles dans certaines régions du Québec particulièrement touchées par les inondations. Hier, une vingtaine d’écoles de la province ont été forcées de suspendre les cours en raison de la crue des eaux, notamment dans les Basses-Laurentides et en Outaouais.

Pour les élèves de six établissements de la commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), ce sera le retour à la normale ce matin après un congé forcé hier. C’est un geste « rassurant pour les familles éprouvées », notamment celles qui vivent sur le territoire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où près du tiers des habitants ont été évacués de leur résidence en raison de la rupture d’une digue samedi soir.

« La CSSMI a prévu tout ce qui est nécessaire pour l’eau potable et l’utilisation des blocs sanitaires dans les établissements. De plus, aucun élève sinistré ne sera pénalisé par son absence », indique la commission scolaire sur son site internet. Aucune école n’a été inondée, mais le transport scolaire demeure compliqué dans certaines zones.

À la commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, une école primaire, une école secondaire, un centre de formation professionnelle et un centre d’éducation aux adultes seront fermés jusqu’à demain inclusivement. Là aussi, le transport scolaire pose problème.

« Selon la Sécurité publique, on annonce le peak du niveau de l’eau mardi ou mercredi. Mercredi, la situation va être analysée et on va voir pour la suite. »

— Monia Lirette, responsable des communications pour la commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais

En Beauce, les élèves de l’école l’Accueil, à Scott, ont appris hier qu’ils ne pourraient rentrer en classe avant lundi prochain. « Cette décision a été prise car nous avons constaté des dommages plus importants que prévu au matériel pédagogique de cette école », indique la commission scolaire de la Beauce-Etchemin.

Au cours des cinq dernières années, cette école a été inondée trois fois. La partie inférieure de l’école a particulièrement été mise à mal et, en conséquence, la commission scolaire demande au ministère de l’Éducation de financer rapidement la construction d’un nouvel édifice.