La persévérance scolaire passe non seulement par la motivation et l'encadrement du jeune, mais aussi par son état de santé et par le degré de pauvreté, ont rappelé différents intervenants, lundi, à l'occasion du lancement des journées de la persévérance scolaire.

Ces journées ont cours du 11 au 15 février ; quelque 1100 activités sont prévues dans ce cadre.

Le rapport Regard sur la santé des jeunes Montréalais à risque élevé de décrochage scolaire pour 2016-2017 indique que dès la 6e année du primaire, environ 5 % des élèves sont « à haut risque » de décrochage scolaire, soit 700 d'entre eux. Au niveau secondaire, la proportion atteint 15 %.

Interrogé à l'occasion du lancement de ces journées, le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a indiqué qu'il n'y avait pas de raison de croire que ce serait différent pour l'ensemble du Québec. « Je crois que c'est semblable à la grandeur du Québec. Évidemment, les indicateurs de santé sont révélateurs, des fois, de l'encadrement qu'il y a à la maison ou de l'indice de pauvreté. Et on sait que tout ça, c'est relié à la persévérance scolaire ou au taux de réussite », a-t-il dit.

Au cours de son allocution, le ministre a félicité les « aidants scolaires » - un parallèle avec l'expression souvent utilisée des « aidants naturels » pour ceux qui viennent en aide aux personnes âgées ou aux personnes malades ou handicapées.

Porte-parole des Journées de la persévérance scolaire, Laurent Duvernay-Tardif, joueur de ligne offensive des Chiefs de Kansas City, a insisté sur l'importance du sport et de l'activité physique dans la persévérance scolaire chez bien des jeunes.

Le sport, « ça a été un élément-clé de ma réussite scolaire, de pouvoir faire de l'activité physique, de canaliser mon énergie pour, après ça, mieux focuser dans les salles de classe », a relaté le joueur de football.