Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé dimanche un investissement de plus de 2,3 milliards dans des projets de rénovation des écoles. Les sommes seront engagées durant l’année financière en cours, mais les commissions scolaires auront jusqu’à trois ans pour mener à bien leurs projets.

Accompagné du président du Conseil du trésor, Christian Dubé, dans l’Est de l’île de Montréal, le ministre Roberge a promis de remettre en état 60 % des établissements scolaires à travers la province d’ici 2022.

« Aujourd’hui, nous lançons une opération grand rattrapage pour retaper nos écoles, qui ont tant manqué d’amour dans les dernières années, a déclaré Jean-François Roberge. C’est une excellente nouvelle non seulement pour les élèves, mais également pour les enseignants et pour tout le personnel scolaire. »

Selon M. Roberge, l’enveloppe consacrée « au maintien des bâtiments et à la résorption du déficit de maintien » est deux fois et demie supérieure à celle qui avait été investie par le gouvernement libéral lors de sa dernière année au pouvoir.

Les projets de rénovation des écoles jugées les plus désuètes seront priorisés.

M. Dubé estime que 60 % des quelque 3000 établissements scolaires du Québec pourront être remis à niveau.

« Ça veut dire qu’il y a 1800 écoles qui vont être touchées et qui sont en ce moment avec un taux de désuétude, c’est-à-dire qu’on dit qu’elles sont vétustes, qu’on a besoin de les améliorer », a souligné le président du Conseil du trésor.

La ministre responsable de la région de Montréal, Chantal Rouleau, était également présente à l’école primaire Montmartre, dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, car près de 625 millions de cette somme seront accordés aux cinq commissions scolaires de la métropole.

Les montants pour chacune des autres régions du Québec seront dévoilés dans les prochaines semaines par les ministres titulaires.

La liste complète des projets de rénovation par école sera connue l’automne prochain.

Plus tôt cet été, le gouvernement de la Coalition avenir Québec avait annoncé l’injection de 1,7 milliard de dollars pour la construction et l’agrandissement d’écoles.

Une remise à niveau du parc immobilier scolaire figurait parmi les promesses électorales de la formation de François Legault.