La nomination de Jean-François Roberge comme ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur suscite de grandes attentes dans le milieu de l'éducation.

La Fédération des cégeps souhaite notamment le sensibiliser à l'importance d'offrir un accès élargi aux études collégiales dans toutes les régions du Québec. Elle souhaite aussi qu'il permette une plus grande flexibilité dans la réponse aux besoins, par la révision des programmes d'études et le virage numérique, notamment.

De son côté, la Centrale des syndicats du Québec, une organisation syndicale qui représente environ les deux tiers des enseignants du primaire et du secondaire, en plus des employés de soutien scolaire et des professionnels de l'éducation, l'invite à être à la hauteur des attentes qu'il a créées.

La présidente de la CSQ, Sonia Éthier, a rappelé que la CAQ s'est engagée à améliorer les conditions de travail et d'exercice du personnel.

La Fédération autonome de l'enseignement, qui représente les autres enseignants du primaire et du secondaire, a salué le choix de M. Roberge, qui a lui-même enseigné pendant 17 ans. Il connaît la réalité de ses collègues enseignants, alors les attentes seront grandes, a prévenu le président de la FAE, Sylvain Mallette, au cours d'une entrevue.