Les négociations «progressent» entre l'association patronale et le syndicat des travailleuses des CPE dans la région de Montréal et Laval, selon le ministre de la Famille Luc Fortin, alors qu'on vient de franchir la première semaine de grève.

Depuis mercredi dernier, 57 Centres de la petite enfance de Montréal et de Laval sont touchés par une grève illimitée de leurs travailleuses.

Invité à commenter le conflit de travail, le ministre de la Famille a répondu qu'il s'agissait d'une négociation privée à laquelle le gouvernement ne participe pas.

Il a tout de même ajouté qu'il aimerait qu'on «accélère le pas» pour donner les services auxquels les enfants ont droit.

De longues discussions ont eu lieu lundi et une séance de médiation a été organisée mardi. Luc Fortin dit être rassuré d'entendre les deux camps affirmer que le dossier progresse.

Les questions des salaires, du régime de retraite, des assurances collectives et du nombre de semaines de vacances sont réglées. Le litige porte sur l'organisation du travail.

Cinquante-sept des 993 CPE du Québec sont touchés par ce débrayage illimité. Le syndicat concerné est rattaché à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

Les travailleuses des CPE de l'Estrie et de la Mauricie ont déjà signé leur nouveau contrat de travail.

«Dans les autres régions, les parties se sont entendues, alors il n'y a pas de raison valable pour lesquelles on ne peut pas s'entendre à Laval et Montréal. Je pense que les deux parties doivent accélérer le pas pour qu'on puisse donner les services aux enfants», estime le ministre de la Famille.