Environ 3000 enfants de Montréal et Laval n'auront pas accès à leur Centre de la petite enfance (CPE), jeudi, et la situation pourrait devenir encore plus problématique.

Les 1300 syndiquées d'une soixantaine de CPE de Montréal et Laval tiendront une journée de grève et se réuniront en assemblée générale jeudi afin de se prononcer sur un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

Le Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval-CSN, qui représente les employées de plus d'une centaine de CPE de cette région, a maille à partir avec les CPE qui sont membres de l'Association patronale nationale des CPE (APNCPE) qui, à l'échelle provinciale, n'a pas entériné l'entente intervenue en novembre entre les syndicats et le ministère de la Famille.

Sur les 400 CPE représentés par la CSN à travers le Québec, seulement 85 sont dans cette situation, dont la soixantaine de la région métropolitaine, les autres étant situés en Estrie et dans Centre-du-Québec.

Les syndiquées de 60 CPE en question ont déjà tenu deux jours de grève en avril et reviennent à la charge après que la partie patronale eut réagi au premier débrayage par un nouveau dépôt d'offres jugé « complètement inacceptable » par le syndicat.

Les employées des CPE en question sont sans contrat de travail depuis maintenant trois ans, soit depuis le 31 mars 2015.