Le CPE du principal édifice fédéral à Montréal, le Complexe Guy-Favreau, qui risquait la fermeture à cause d'un loyer qui était passé de 0 $ à 190 000 $ par année, n'est plus menacé. Il vient d'obtenir l'aide financière dont il avait besoin, assurant ainsi son avenir à court et moyen termes, a appris La Presse canadienne.

Il faudra toutefois trouver une solution à plus long terme.

Une longue bataille pour assurer la survie de ce Centre de la petite enfance en milieu de travail a été menée par les parents, le conseil d'administration du CPE, appuyés par l'Alliance de la fonction publique du Canada, le grand syndicat pancanadien de fonctionnaires fédéraux, affilié à la FTQ au Québec.

Le CPE du Complexe Guy-Favreau se retrouvait devant un avenir incertain après 2018, à cause d'un loyer qui était passé de 0 $ à 190 000 $. Après maintes démarches, le CPE avait réussi à obtenir 108 000 $ du gouvernement du Québec, mais il lui manquait toujours 82 000 $ pour payer son loyer.

Finalement, c'est le ministère fédéral des Services publics et de l'Approvisionnement qui s'est engagé à verser la somme manquante pour 2017 et 2018, a indiqué Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC, au cours d'une entrevue jeudi.

Reste qu'il faudra trouver une solution à long terme, puisque les défenseurs du CPE ne veulent pas devoir mener une telle bataille à chaque renouvellement de bail, a prévenu Mme Picard.