Une entente de principe est intervenue lundi soir entre le comité de négociation des 11 000 travailleuses des Centres de la petite enfance (CPE), membres de la FSSS-CSN, et le ministère de la Famille et les associations d'employeurs. En conséquence, les deux journées de grève prévues mardi et mercredi sont annulées.

La grève dans les CPE est évitée de justesse et les services seront maintenus intégralement.

Le rassemblement qui était prévu devant l'Assemblée nationale mercredi n'aura également pas lieu, a ajouté le syndicat dans un communiqué de presse.

Quelque 21 000 enfants pourront donc bénéficier du service de garde, s'est réjoui le ministre de la Famille, Luc Fortin, par voie de communiqué.

Il s'agit d'une «bonne nouvelle pour toutes les parties, mais surtout pour les familles du Québec», a soutenu M. Fortin.

La partie syndicale s'est refusée à tout commentaire.

L'entente de principe sera présentée à une centaine de déléguées syndicales représentant les 11 000 travailleuses le 14 novembre. Les membres voteront ensuite sur les modalités de l'entente.

CSQ

Dans le cas des 2500 syndiquées de la CSQ qui disposent d'un mandat de trois journées de grève, dont des dates n'ont pas été annoncées, aucune entente n'a été annoncée.

Comme dans le cas des travailleuses des CPE syndiquées à la Confédération des syndicats nationaux, les points en litige portent sur la retraite, les salaires et les assurances collectives, entre autres.

Dans les deux cas, les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015.