Les intervenantes en CPE, membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, tiennent des manifestations dans quatre villes du Québec, samedi, pour augmenter la pression sur le gouvernement dans le cadre de la négociation d'une nouvelle convention collective.

Les intervenantes de la FIPEQ, affiliée à la CSQ, demandent entre autres une amélioration substantielle des services dédiés aux enfants présentant des besoins particuliers, l'introduction du retour progressif au travail à la suite d'une invalidité, des hausses salariales suivant la moyenne provinciale ainsi qu'une contribution plus équitable du gouvernement au régime d'assurance-collective.

Des rassemblements auront lieu samedi à Montréal, Québec, Sherbrooke et Rouyn-Noranda.

La FIPEQ représente 11 700 responsables de garde en milieu familial et près de 2400 éducatrices dans les installations des CPE.

Selon sa présidente, Valérie Grenon, après avoir sabré 600 millions $ dans les garderies, le gouvernement veut encore récupérer «le plus d'argent possible».

Mme Grenon assure que la mobilisation des membres «est là pour durer». Elle précise que certains progrès ont été réalisés dans les négociations, mais que plusieurs points demeurent en litige.