La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) dénonce de nouveau « le mythe de la gratuité scolaire » dans les écoles publiques à l'approche des consultations sur le projet 105 portant sur la Politique nationale de l'éducation. Chaque année, dénonce la FCPQ, les parents doivent s'acquitter de nouveaux frais dans le contexte des compressions et des changements d'orientation dans le réseau scolaire.

Au cours des dernières années, par exemple, la facture pour la surveillance des élèves à l'heure du midi a, dans plusieurs cas, triplé ou quadruplé. Dans certains cas, il est question d'une facture de plus de 500 $. Les parents des élèves du secondaire ne sont pas épargnés avec des frais de plus de 500 $ à payer dans les programmes particuliers, notamment pour les élèves inscrits au PEI (Programme d'enseignement international), ou dans des programmes sport-études, arts-études.

 « Le mythe de la gratuité scolaire se traduit de plus en plus par un système à deux vitesses, au sein même de notre réseau public. Il y a ceux qui peuvent se payer des services adaptés et les autres », dénonce la présidente de la FCPQ, Corinne Payne, dans un communiqué diffusé ce matin. Selon elle, un « réel ménage » s'impose dans la Loi sur l'instruction publique.

« Chaque milieu devrait avoir les moyens et les outils de se concentrer sur la réussite des élèves. Il faut que la loi soit clarifiée, que le principe de gratuité soit réitéré et que les bonnes pratiques soient partagées » ajoute-t-elle.