Plusieurs travailleuses en Centre de la petite enfance (CPE), en milieu familial régi et en milieu scolaire affiliés à la CSN ont marché des plaines d'Abraham vers l'Assemblée nationale, à Québec, samedi après-midi.

Selon la CSN, qui organisait le rassemblement, environ 700 personnes ont participé au rassemblement.

Les travailleurs dénonçaient les compressions, qui, selon eux, s'attaquent au personnel, mais également à la qualité des services éducatifs offerts aux enfants. Ils soutiennent que ces coupes fragilisent la pérennité des CPE et l'universalité des services.

Les manifestants ont rejoint un plus petit groupe également formé de travailleurs en milieu de garde qui avait entamé, depuis 13 heures vendredi, un rassemblement devant l'Assemblée nationale.

La présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches de la CSN, Ann Gingras, affirme que le but du rassemblement «était de maintenir une présence pendant 24 heures devant l'Assemblée nationale».

«Les prix ont augmenté beaucoup dernièrement et la place du privé a augmenté de 1 042 pour cent depuis 2007», a ajouté Mme Gingras.

Avec l'ensemble du rassemblement, les syndicalistes voulaient ainsi démontrer au gouvernement leur mécontentement face aux politiques actuelles en matière de services de garde.

Selon Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, le gouvernement favorise les garderies «commerciales». Elle soutient qu'il faut mettre encore plus de pression sur le gouvernement pour qu'il réinvestisse dans le réseau public alors que la session parlementaire tire à sa fin.