La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) se dit insatisfaite de la proposition salariale transmise lundi par le gouvernement du Québec qui vise à régler l'impasse qui concerne quelque 34 000 enseignants, la plupart oeuvrant à Montréal et en périphérie.

La FAE reproche à cette proposition d'être appuyée sur l'entente de principe conclue entre le Conseil du trésor et le front commun, dont elle ne fait pas partie.

Les enseignants des commissions scolaires sont traités de manière inéquitable en matière de relativité salariale et de rattrapage de salaire, selon la FAE, qui précise qu'un retard salarial s'accumule depuis 2004 et qu'il a créé une perte de pouvoir d'achat de 4,5 %.

Le syndicat rapporte que pour 2015, la proposition du gouvernement comprend le versement d'un montant forfaitaire imposable d'environ 500 $ et un gel de l'échelle.

Pour 2016, 2017 et 2018, des augmentations salariales de 1,5, 1,75 et de 2 % sont prévues. Il y aurait en 2019 versement d'un autre montant forfaitaire imposable d'environ 250 $ et un gel de l'échelle.

La proposition sera présentée aux enseignants membres de la FAE lors des assemblées générales qui se tiendront en janvier.