L'affluence au Festival Western de Saint-Tite a soudainement bondi, dimanche avant-midi, au moment où l'événement a été pris d'assaut par de nombreux enseignants et membres du personnel de soutien en éducation.

Ils se sont présentés sur place avec deux objectifs bien précis en tête.

Ils voulaient, d'après un communiqué publié avant leur arrivée, démontrer que «travailler dans une école ou un centre, c'est parfois tout un rodéo» et expliquer aux festivaliers que d'«inacceptables compressions sont imposées en cow-boy dans le réseau».

Selon la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Josée Scalabrini, en dépit de ces réductions budgétaires, le Québec continue d'avoir «un des plus beaux systèmes d'éducation au monde parce que le personnel tient à bout de bras les écoles».

Elle a ajouté que pour éviter que cette main-d'oeuvre ne finisse par s'essouffler, elle a grand besoin de l'appui populaire.

«Les enseignants et membres du personnel de soutien veulent que les citoyens, qui croient que l'éducation est une priorité, viennent mener le combat avec eux», a-t-elle souligné.

Mme Scalabrini a précisé que personne n'a eu besoin de se faire tirer l'oreille pour se joindre à cette initiative de sensibilisation.

«On avait un objectif de 700 et à notre grande surprise, on parlait plutôt de plus de 2000 participants», a-t-elle mentionné.

À son avis, des messages clairs ont ainsi été envoyés.

Josée Scalabrini a spécifié que «ça voulait dire que les enseignants et les membres du personnel de soutien sont vraiment mobilisés» et qu'ils sont désireux de convaincre la population de les épauler dans leurs efforts de dénonciation des mesures d'austérité.