Le ministre de l'Éducation François Blais avoue s'interroger sur la décision des dirigeants de la Commission scolaire de la Capitale, à Québec, d'enclencher une élection partielle pour remplacer un commissaire qui tire sa révérence.

L'intention de Québec de mettre fin aux élections scolaires est connue, l'exercice coûtera 50 000 $, de fonds publics. Mais la Commission respecte la loi avec cette élection, le gouvernement n'a pas le pouvoir de suspendre ce processus. «On vit dans un État de droit, je ne peux changer la Loi sur l'instruction publique comme ça, avec un décret», de souligner M. Blais. «Je ne peux pas présumer que notre orientation gouvernementale de modifier la démocratie scolaire sera acceptée par le Parlement», a-t-il expliqué.

Quand on lui demande si les directions de commissions scolaires devraient prendre l'initiative de reporter ces élections dans un système qui sera profondément modifié prochainement, le ministre Blais dit que les candidats éventuels devraient s'interroger.

«Personnellement, je me pose des questions sur la motivation de gens qui se présentent alors qu'ils savent qu'on est dans une année de transition», a-t-il conclu.