La Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM), qui représente 40 000 étudiants, remet en question son affiliation à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

Ses membres seront appelés à se prononcer sur la question durant les prochaines semaines.

«La FEUQ a changé en 25 ans. La baisse de sa représentativité et de l'efficacité de son action politique nous poussent, comme l'ont fait plusieurs autres organisations étudiantes avant nous, à procéder à cette remise en question historique», a expliqué Vincent Fournier Gosselin, secrétaire général de la FAÉCUM, dans un communiqué.

On critique les reculs importants essuyés dans les dernières années (dont des compressions de 200 millions en éducation et une augmentation de l'endettement étudiant) et on souhaite «un style de gestion des priorités plus saine».

À la FEUQ, on trouve le moment mal choisi. «C'est le pire moment, pour les pires raisons. C'est facile de faire une liste d'épicerie de critiques en temps d'austérité. C'est de l'opportunisme. L'important n'est pas de se diviser, mais de s'unir», indique Jonathan Bouchard, président de la FEUQ.

La FAÉCUM compte pour le tiers de l'effectif de la FEUQ.