L'Université Dalhousie dit qu'elle répondra positivement à toute demande policière visant à obtenir des copies des messages misogynes publiés sur Facebook par certains de ses étudiants de la faculté de dentisterie.

- Dans un communiqué publié mardi soir, l'université souligne qu'elle coopérera avec la police. Elle compte transmettre l'information demandée à la police régionale de Halifax «en parfait respect de la loi».

L'établissement réagissait ainsi aux affirmations de certains médias voulant qu'il ait rejeté une demande en ce sens de la police.

Un porte-parole de l'université, Brian Leadbette, a indiqué que l'établissement rencontrera les policiers, mercredi.

En soirée, l'agent Pierre Bourdages, de la police régionale de Halifax, a confirmé que l'Université Dalhousie avait refusé, dans un premier temps, la demande policière, prétextant des préoccupations concernant la vie privée de ses étudiants.

Il a ajouté que la police avait hâte de prendre connaissance des versions originales des messages controversés. Il a dit que les messages Facebook pourront permettre à la police de déterminer si elle mènera une enquête criminelle à ce sujet.

La page Facebook au centre de la controverse a été effacée.

Selon la CBC, les membres du groupe ont voté pour savoir avec quelle femme ils aimeraient avoir des relations sexuelles haineuses et ont plaisanté sur l'utilisation de chloroforme sur les femmes. Dans un autre message, on voit une femme portant un bikini avec la légende: «Baiser jusqu'à ce que le stress disparaisse ou qu'elle soit inconsciente.»

Les étudiants impliqués devront suivre leurs cours dans des classes séparées et ont été suspendus de leur stage en clinique.