Le ministre de l'Éducation de la Colombie-Britannique n'écarte plus le scénario d'une loi spéciale forçant le retour au travail des enseignants, en grève depuis plusieurs semaines.

Peter Fassbender a maintes fois déclaré qu'il ne demanderait pas à l'Assemblée législative d'imposer une solution, mais il indique maintenant que le gouvernement a le pouvoir ultime de légiférer, peu importe la situation.

M. Fassbender a modifié le discours qu'il prêche depuis plusieurs mois à la suite d'un vote des enseignants, qui se sont prononcés par une écrasante majorité en faveur de l'arbitrage exécutoire, mercredi. Les enseignants ont annoncé qu'ils retourneraient en classe si le gouvernement acceptait leur proposition.

Le ministre a affirmé qu'il demeurait déterminé à en arriver à une entente négociée, et a soutenu que si le gouvernement acceptait l'offre des professeurs, celui-ci serait contraint de décréter une hausse des impôts.

Environ 30 700 enseignants ont voté mercredi, et 99,4% d'entre eux ont appuyé le processus en vertu duquel les professeurs et le gouvernement accepteraient un contrat de travail déterminé par une tierce partie.

Selon Jim Iker, président du syndicat des enseignants, l'arbitrage exécutoire est dorénavant le moyen le plus équitable de conclure une entente. Il a par ailleurs accusé le gouvernement d'être la seule partie empêchant le retour des élèves en classe.