Dans le cadre de son 32e congrès, ce week-end, à Sherbrooke, la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec se penchera notamment sur l'emploi, l'économie et les finances publiques.

La commission a parcouru pendant près d'un mois les différentes régions de la province afin de recueillir l'opinion des jeunes libéraux.

Le président de la commission, Nicolas Perrino, explique que les propositions seront audacieuses, dans le but d'offrir aux jeunes un «Québec plus performant» tant au niveau du système d'éducation que du système de santé.

Quelques propositions suscitent la controverse. Les jeunes libéraux prônent notamment l'abolition des cégeps, privilégiant plutôt un système d'éducation axé sur les besoins de l'entreprise.

Nicolas Perrino a précisé cette semaine que le modèle actuel d'éducation n'est plus adapté aux besoins du marché du travail du 21e siècle.

Ainsi, après le secondaire cinq, les jeunes intéressés par une formation technique entreraient directement dans une grande école de métiers, tandis que ceux intéressés à fréquenter l'université effectueraient un secondaire 6, soit une année préparatoire aux études supérieures, suivie d'une année universitaire additionnelle.

Durant la course au leadership du PLQ, Philippe Couillard, maintenant premier ministre, s'était dit opposé à l'abolition des cégeps.

Les jeunes libéraux souhaitent par ailleurs revoir le système actuel d'aide sociale, pour le remplacer par un programme de revenu minimum garanti.